793
CHF 60 000-80 000.-
CHF 100 000.-
Louis-Léopold Boilly (1761-1845), La tendresse conjugale, huile sur panneau, signée, 52,5x43,5 cm
Provenance:
- Vente [Jean-François] Pillot, ancien agent de change, Paris, 10-12 février 1818, n° 4 (190 francs, acquis par Laneuville)
- Collection Boilly, mentionné le 11 février 1819 dans l’inventaire après décès de sa seconde épouse, Adélaïde-Françoise-Julie Leduc ; vente Boilly, Paris, 13-14 avril 1829, n° 27
- Collection Paul Barroilhet, 1852
- Collection Charvet, 1898 (selon Harisse)
- Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 31 mai 1929, n° 2, ill, acquis par Léon Givaudan pour la somme de 152'960 francs
- Légué à son frère Xavier, puis par héritage jusqu'à ce jour
Expositions:
- Paris, Association des artistes. Explication des ouvrages de peinture, de la collection P. Barroilhet, exposés aux Galeries Bonne-Nouvelle au profit de la Caisse de secours et pensions de l’association, Cinquième exposition annuelle, 1852, n° 189
- Paris, ancien Hôtel de Sagan, Louis-Léopold Boilly, 1930, n° 30
- Genève, Musée Rath, Trésors des collections romandes (Ecoles étrangères), 1954, n°32
Bibliographie:
- peut-être H. Harrisse, L. L. Boilly, peintre, dessinateur et lithographe. Sa vie et son œuvre (1761-1845), Paris, 1898, p. 132, n° 531
- A. Mabille de Poncheville, Boilly, Paris, 1931, pp. 95-96, 144
- L. Hautecoeur, Les peintres de la vie familiale. Evolution d’un thème, Paris, 1945, p. 107
- J. S. Hallam, The genre Works of Louis-Léopold Boilly, University of Washington, 1979, p. 302
Parfois appelé Les heureux époux, Le bonheur du ménage et Neuvième mois, ce tableau est titré La tendresse conjugale dans le premier catalogue qui le mentionne, celui de la vente Pillot de 1819. La notice de ce catalogue le décrit ainsi : « Intérieur d’un appartement. On y voit une femme enceinte assise auprès de son mari qui a un bras passé sur son épaule ; ils semblent l’un et l’autre jouir des premiers signes de l’existence de leur enfant. Un chien, une table couverte de différens (sic) accessoires ajoutent à l’intérêt de cette composition qui est du meilleur temps du maître ». Il semble que ce soit Boilly lui-même qui l’ait acquis (par l’intermédiaire de l’expert Laneuville) à la vente Pillot, car le tableau est décrit, un an plus tard, dans l’inventaire après décès de la seconde épouse de l’artiste, comme « Une jeune femme assise à côté de son époux et lui faisant sentir l’enfant qu’elle porte dans son sein, tableau sur bois. »
Un dessin préparatoire au présent tableau, signé et daté 1807, est passé en vente chez Christie’s, Paris, 17 mars 2005, no. 437,(aujourd’hui dans la collection Joan Taub Ades à New York; cat. exp. The Age of Elegance. The Joan Taub Ades Collection, New York, The Morgan Library, 2011, no. 23), tandis que la composition a été gravée par François Le Villain en 1826.
Provenance:
- Vente [Jean-François] Pillot, ancien agent de change, Paris, 10-12 février 1818, n° 4 (190 francs, acquis par Laneuville)
- Collection Boilly, mentionné le 11 février 1819 dans l’inventaire après décès de sa seconde épouse, Adélaïde-Françoise-Julie Leduc ; vente Boilly, Paris, 13-14 avril 1829, n° 27
- Collection Paul Barroilhet, 1852
- Collection Charvet, 1898 (selon Harisse)
- Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 31 mai 1929, n° 2, ill, acquis par Léon Givaudan pour la somme de 152'960 francs
- Légué à son frère Xavier, puis par héritage jusqu'à ce jour
Expositions:
- Paris, Association des artistes. Explication des ouvrages de peinture, de la collection P. Barroilhet, exposés aux Galeries Bonne-Nouvelle au profit de la Caisse de secours et pensions de l’association, Cinquième exposition annuelle, 1852, n° 189
- Paris, ancien Hôtel de Sagan, Louis-Léopold Boilly, 1930, n° 30
- Genève, Musée Rath, Trésors des collections romandes (Ecoles étrangères), 1954, n°32
Bibliographie:
- peut-être H. Harrisse, L. L. Boilly, peintre, dessinateur et lithographe. Sa vie et son œuvre (1761-1845), Paris, 1898, p. 132, n° 531
- A. Mabille de Poncheville, Boilly, Paris, 1931, pp. 95-96, 144
- L. Hautecoeur, Les peintres de la vie familiale. Evolution d’un thème, Paris, 1945, p. 107
- J. S. Hallam, The genre Works of Louis-Léopold Boilly, University of Washington, 1979, p. 302
Parfois appelé Les heureux époux, Le bonheur du ménage et Neuvième mois, ce tableau est titré La tendresse conjugale dans le premier catalogue qui le mentionne, celui de la vente Pillot de 1819. La notice de ce catalogue le décrit ainsi : « Intérieur d’un appartement. On y voit une femme enceinte assise auprès de son mari qui a un bras passé sur son épaule ; ils semblent l’un et l’autre jouir des premiers signes de l’existence de leur enfant. Un chien, une table couverte de différens (sic) accessoires ajoutent à l’intérêt de cette composition qui est du meilleur temps du maître ». Il semble que ce soit Boilly lui-même qui l’ait acquis (par l’intermédiaire de l’expert Laneuville) à la vente Pillot, car le tableau est décrit, un an plus tard, dans l’inventaire après décès de la seconde épouse de l’artiste, comme « Une jeune femme assise à côté de son époux et lui faisant sentir l’enfant qu’elle porte dans son sein, tableau sur bois. »
Un dessin préparatoire au présent tableau, signé et daté 1807, est passé en vente chez Christie’s, Paris, 17 mars 2005, no. 437,(aujourd’hui dans la collection Joan Taub Ades à New York; cat. exp. The Age of Elegance. The Joan Taub Ades Collection, New York, The Morgan Library, 2011, no. 23), tandis que la composition a été gravée par François Le Villain en 1826.
Expertise: nous remercions Etienne Bréton et Pascal Zuber de leur aide apportée à la rédaction de cette notice. Le présent tableau, qu’ils datent de vers 1807-1810, sera inclus à leur catalogue raisonné de l’œuvre de Boilly