VX Histoire naturelle - Objets d'Art - Service à diner de SM le roi Louis-Philippe Ier - Tableaux

Exceptionnelle et rare paire de flambeaux d'époque Louis XV attribués à Pierre Gouthière (1732-1813), en bronze finement ciselé et doré à l'or moulu, à fût central en gaine sommé de quatre mufles de lion et orné de draperie, reposant sur des pattes de lion accolées, le binet à motif de grecques émergeant d'un bouquet de feuilles de lotus, base en piédouche à motif de baguette de laurier et frises de dards et d'oves, h. 35 cm

Provenance : Collection Xavier et Léon Givaudan, constituée au début du XXe s.

Les archives de la famille ont fourni en relation avec ce lot, une facture de Paul Selz à Paris, datée du 17 mai 1939 au nom de Xavier Givaudan, mentionnant: "Quatre flambeaux identique en bronze doré, modèle Delafosse. Une des paires a été vendue par nos soins en mars 2017, lot 599

Pièces similaires :

• Sotheby's Paris, France, le 26 juin 2024, lot n°10 • Sotheby's, Paris, France, le 11 décembre 2019, lot n°8

• Artcurial, Collection de Monsieur Georges Bemberg, le 20 juin 2012, lot 450

• Christie’s Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 32,

• Sotheby’s Monaco, le 23 février 1986, lot 905

• Christie’s Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 33

• Vente Christie’s Londres, le 11 juin 1992, lot 72

• Verlet Pierre, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p.130, Fig A

• Christie’s Londres, Collection Raphël, le 18 mai 1927, lot 109

Lot 6
Estimation
CHF 50 000 - 80,000

DESCRIPTIF

Exceptionnelle et rare paire de flambeaux d'époque Louis XV attribués à Pierre Gouthière (1732-1813), en bronze finement ciselé et doré à l'or moulu, à fût central en gaine sommé de quatre mufles de lion et orné de draperie, reposant sur des pattes de lion accolées, le binet à motif de grecques émergeant d'un bouquet de feuilles de lotus, base en piédouche à motif de baguette de laurier et frises de dards et d'oves, h. 35 cm

Provenance : Collection Xavier et Léon Givaudan, constituée au début du XXe s.

Les archives de la famille ont fourni en relation avec ce lot, une facture de Paul Selz à Paris, datée du 17 mai 1939 au nom de Xavier Givaudan, mentionnant: "Quatre flambeaux identique en bronze doré, modèle Delafosse. Une des paires a été vendue par nos soins en mars 2017, lot 599

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• Sotheby's Paris, France, le 26 juin 2024, lot n°10
• Sotheby's, Paris, France, le 11 décembre 2019, lot n°8

• Artcurial, Collection de Monsieur Georges Bemberg, le 20 juin 2012, lot 450

• Christie’s Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 32,

• Sotheby’s Monaco, le 23 février 1986, lot 905

• Christie’s Monaco, Collection Lagerfeld, 28 et 29 avril 2000, lot 33

• Vente Christie’s Londres, le 11 juin 1992, lot 72

• Verlet Pierre, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIème siècle, Paris, 1987, p.130, Fig A

• Christie’s Londres, Collection Raphël, le 18 mai 1927, lot 109

RAPPORT DE CONDITIONS

usures et manques à la dorure
taches sur la dorure
déformations sur les bobèches
traces de vert-de-gris
traces de rouille sur les tiges filetées
une tige filetée désaxée

Complément d’informations
icone

Pierre Gouthière (1732-1813)

Cette élégante paire de flambeaux illustre avec éclat le goût « grec », expression d’un renouveau classique qui s’affirme à Paris dans les années 1760-1770. Réaction mesurée à l’exubérance du style rocaille, ce langage ornemental d’une grande rigueur s’inspire des modèles diffusés par les ornemanistes tels Jean-François de Neufforge ou Jean-Charles Delafosse.

Le dessin, d’une symétrie savante et d’un équilibre architecturé, intègre les motifs de l’Antiquité redécouverts alors : frises de grecques, méandres, postes et godrons rythment les volumes avec une ordonnance claire et puissante. Le travail du bronze, alternant surfaces mates et brillantes, traduit parfaitement la maîtrise des meilleurs bronziers de cette période, et témoigne de la main d’un ciseleur d’exception.

Sur ces flambeaux, la frise à la grecque ornant les binets affirme ce caractère néoclassique avec une sobriété et une précision remarquables, remplaçant les entrelacs plus souples que l’on rencontre sur d’autres modèles apparentés. Les mufles de lions, draperies et pattes griffues s’animent sous la ciselure dense et nerveuse typique de Pierre Gouthière, dont la dorure au mat, alors récemment mise au point, confère à l’ensemble une profondeur et une richesse de ton incomparables.

L’esprit novateur de ce néoclassicisme a sans doute trouvé un écho dans les collaborations que Gouthière mena au début de sa carrière avec le célèbre orfèvre François-Thomas Germain. Plusieurs analogies peuvent en effet être observées entre leurs œuvres : le piètement du réchaud de la bouilloire de Germain, réalisée en 1762-1763 (musée d’Art ancien, Lisbonne), repose sur des gaines ornées de têtes et pattes animales, dispositif que l’on retrouve ici dans les quatre gaines adossées de nos flambeaux, surmontées de mufles de lions et de draperies.

Ces flambeaux témoignent ainsi de la période la plus brillante de l’art du bronze doré français, où le raffinement du dessin et la perfection de la dorure s’unissent pour atteindre un idéal d’élégance et de puissance formelle.

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