Eugène Boudin (1824-1898), "Deauville. Bateaux pavoisés dans le bassin", 20 août 1896, huile sur panneau, signée, datée et dédicacée "A Mr Pierre Petit", 35x27 cm
Provenance: Pierre Petit, Paris; Collection privée; Albert Flament, Paris; Collection Lucien Nouvel, 1956, (par héritage de la provenance précédente), puis resté dans la famille jusqu'à ce jour
Exposition: Autour de 1900, Galerie Charpentier, 1950, no. 36; Trésors du Musée de Caen et cent tableaux de Boudin, Galerie Charpentier, Paris, juin-septembre 1958, no. 26
Bibliographie: Robert Schmit, Catalogue raisonné des peintures d’Eugène Boudin, Paris, 1973, vol. 3, p. 353, no. 3547, ill., n/b
Eugène Boudin (1824-1898), "Deauville. Bateaux pavoisés dans le bassin", 20 août 1896, huile sur panneau, signée, datée et dédicacée "A Mr Pierre Petit", 35x27 cm
Provenance: Pierre Petit, Paris; Collection privée; Albert Flament, Paris; Collection Lucien Nouvel, 1956, (par héritage de la provenance précédente), puis resté dans la famille jusqu'à ce jour
Exposition: Autour de 1900, Galerie Charpentier, 1950, no. 36; Trésors du Musée de Caen et cent tableaux de Boudin, Galerie Charpentier, Paris, juin-septembre 1958, no. 26
Bibliographie: Robert Schmit, Catalogue raisonné des peintures d’Eugène Boudin, Paris, 1973, vol. 3, p. 353, no. 3547, ill., n/b
Très bon état de conservation
Le panneau possède une bonne planéité
Il est en très bon état. On note quelques petits manques légers sur la bordure
La couche picturale est bien préservée
Quelques enfoncements, griffures mineures qui semblent d'origine
Sous lumière UV nous ne détectons aucun problème ni restauration majeure. Probable petite retouche sur la bordure gauche (usures d'ancien encadrement?)
Les quelques marques ressortant plus foncé ( à droite en haut à droite et traits verticaux nous semblent être a priori des touches d'origine mais il est difficile de le confirmer de manière certaine. Ce sont des traces de pinceau spontanées et non couvrantes qui semblent assez spontanées. (voir photos HD).
Quelques usures sur les bordures
Présence d'une couche de vernis jaunie et d'une couche d'encrassement
Albert Flament (1877-1956)
Cette œuvre appartenait à la collection d’Albert Flament (1877-1956), écrivain, critique d’art et officier de la Légion d’honneur. Proche de nombreuses figures artistiques de son époque, parmi lesquelles Anna de Noailles (tante du vicomte Charles de Noailles), Colette ou encore Marie Laurencin. Avec cette dernière, il développe une relation littéraire qui débouche sur une amitié. Leur correspondance témoigne de leur lien profond : l’artiste l’appelle « mon Albert chéri » et, dans une lettre de 1934, lui écrit que « le moindre petit tête-à-tête d’un quart d’heure avec vous me ferait plus plaisir que des rencontres élégantes et vides ». Naturellement, il fait l’acquisition de plusieurs de ses œuvres (lot 22 et lot 23).
Grand collectionneur, Albert Flament possède des œuvres majeures d’artistes français du XIXe et du XXe siècle comme Renoir, Delacroix, Utrillo et Boudin (Lot 16 et lot 17). A un âge avancé, il se rapproche de Lucien Nouvel, important industriel et entrepreneur immobilier et conclut un accord de lègue de sa collection par viager.
Lucien Nouvel accueil Flament et sa collection dans sa villa « L’Altayr », geste qui touche particulièrement l’écrivain : « J’ai omis de vos exprimer tous mes remerciements de bien vouloir laisser à ma disposition, ma vie durant, la totalité de ces objets qui représentent pour moi mes meilleurs amis » (AF, testament, 1956). A son décès en 1956, la collection est transmise selon sa volonté à Lucien Nouvel puis à ses descendants.
Pierre Petit (1831-1909)
Pierre Petit (1831-1909) fut l’un des plus importants photographes français de la seconde moitié du XIXe siècle. Portraitiste de renom, il réalisa les effigies de grandes figures du monde artistique, politique et littéraire de son temps, tels qu'Eugène Delacroix et Hector Berlioz. Proche et admirateur du talent de Boudin, il le photographia à plusieurs reprises. La dédicace inscrite sur cette oeuvre, « À M. Pierre Petit », témoigne de l’estime et des liens amicaux unissant le peintre à son célèbre photographe.