Un siècle de joaillerie et accessoires

Coupe Apothéose d'Homère, par Benjamin de Schlick (1796-1872), le corps en argenture électrolytique avec lèvre en bronze doré, la base et l’anse en laiton, les bords au décor de frises de palmettes sur un socle appliqué de 5 blasons dont l'ordre du Temple, d'argent au chef de gueules, d'argent à a la croix de gueules accantonné de 4 têtes de Maure, le dessous avec un cachet bouton 'Benjamin de Schlick auteur, d'après l'antique', poinçons BS avec un griffon et un lion rampant couronné de face, diam. 22,5 cm, h. de la coupe 12 cm

Provenance : Collection de Son Altesse Royale la Princesse Marie Gabrielle de Savoie

Benjamin de Schlick (1796–1872) étudia l’architecture et l’archéologie à Copenhague et à Paris, et compta parmi ses mécènes Frédéric VI de Danemark, Charles X de France, Léopold, Grand-Duc de Bade, le prince Torlonia à Rome et le prince Nicolas de Russie. Dans les années 1840, il joua un rôle clé en fournissant des modèles et sources à Elkington & Co., pionniers de l’électroplaquage en Angleterre. Profondément intéressé par les découvertes archéologiques en Italie, Schlick fit réaliser des moulages d’objets exhumés lors de fouilles, dont beaucoup provenaient d’anciens pièces d’argenterie de la Casa dell’Argenteria à Pompéi (1835), remarquables pour leurs scènes mythologiques et classiques en bas-relief.

Le thème de l’Apothéose d’Homère remonte à un bas-relief en marbre du IIIᵉ siècle av. J.-C. attribué à Archelaus de Priène, représentant l’élévation du poète au statut divin (British Museum), et fut plus tard réinterprété par Jean-Auguste-Dominique Ingres dans sa célèbre peinture de 1827 sur le même sujet (Louvre).

Avec le développement du procédé d’électrotypie au XIXᵉ siècle, des objets purent être réalisés en argent oxydé, offrant une teinte bleu-noir ou gris foncé qui mettait en valeur le jeu de lumière et d’ombre sur les reliefs. Adaptée de techniques françaises, cette méthode était particulièrement prisée pour sa capacité à restituer les détails avec une grande précision. Schlick travailla pour Elkington et Christofle et bénéficia du patronage des collectionneurs les plus distingués d’Europe. Portant ses marques personnelles au revers, cette coupe fut probablement réalisée sur commande, les blasons autour du piédestal soulignant son caractère unique.

Exemple similaire vendu par S J Shrubsole Corp :

https://www.bada.org/object/apotheosis-cup-homer-victorian-electrotype

Exemple similaire dans la Royal Collection Trust à Osborne House :

https://www.rct.uk/collection/41368/two-handled-cup

Lot 3063
Estimation
CHF 2 000 - 3,000
PRIX DE DÉPART
CHF 1 000

DESCRIPTIF

Coupe Apothéose d'Homère, par Benjamin de Schlick (1796-1872), le corps en argenture électrolytique avec lèvre en bronze doré, la base et l’anse en laiton, les bords au décor de frises de palmettes sur un socle appliqué de 5 blasons dont l'ordre du Temple, d'argent au chef de gueules, d'argent à a la croix de gueules accantonné de 4 têtes de Maure, le dessous avec un cachet bouton 'Benjamin de Schlick auteur, d'après l'antique', poinçons BS avec un griffon et un lion rampant couronné de face, diam. 22,5 cm, h. de la coupe 12 cm

Provenance : Collection de Son Altesse Royale la Princesse Marie Gabrielle de Savoie

Benjamin de Schlick (1796–1872) étudia l’architecture et l’archéologie à Copenhague et à Paris, et compta parmi ses mécènes Frédéric VI de Danemark, Charles X de France, Léopold, Grand-Duc de Bade, le prince Torlonia à Rome et le prince Nicolas de Russie. Dans les années 1840, il joua un rôle clé en fournissant des modèles et sources à Elkington & Co., pionniers de l’électroplaquage en Angleterre. Profondément intéressé par les découvertes archéologiques en Italie, Schlick fit réaliser des moulages d’objets exhumés lors de fouilles, dont beaucoup provenaient d’anciens pièces d’argenterie de la Casa dell’Argenteria à Pompéi (1835), remarquables pour leurs scènes mythologiques et classiques en bas-relief.

Le thème de l’Apothéose d’Homère remonte à un bas-relief en marbre du IIIᵉ siècle av. J.-C. attribué à Archelaus de Priène, représentant l’élévation du poète au statut divin (British Museum), et fut plus tard réinterprété par Jean-Auguste-Dominique Ingres dans sa célèbre peinture de 1827 sur le même sujet (Louvre).

Avec le développement du procédé d’électrotypie au XIXᵉ siècle, des objets purent être réalisés en argent oxydé, offrant une teinte bleu-noir ou gris foncé qui mettait en valeur le jeu de lumière et d’ombre sur les reliefs. Adaptée de techniques françaises, cette méthode était particulièrement prisée pour sa capacité à restituer les détails avec une grande précision. Schlick travailla pour Elkington et Christofle et bénéficia du patronage des collectionneurs les plus distingués d’Europe. Portant ses marques personnelles au revers, cette coupe fut probablement réalisée sur commande, les blasons autour du piédestal soulignant son caractère unique.

Exemple similaire vendu par S J Shrubsole Corp :

https://www.bada.org/object/apotheosis-cup-homer-victorian-electrotype

Exemple similaire dans la Royal Collection Trust à Osborne House :

https://www.rct.uk/collection/41368/two-handled-cup

Complément d’informations
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COLLECTION PARTICULIÈRE DE SON ALTESSE ROYALE LA PRINCESSE MARIE GABRIELLE DE SAVOIE (Part 2)

Faisant suite à la vente du médailler royal en juin 2023 et septembre 2025 (100% des lots vendus), la maison Piguet est heureuse de dévoiler un nouvel ensemble numismatique de la collection de LL. MM. les Rois Victor-Emmanuel III et Humbert II, provenant de la collection personnelle de Son Altesse Royale la Princesse Marie-Gabrielle de Savoie.

80 lots inédits qui étoffent et illustrent l’incroyable et prolifique production numismatique de la famille de Savoie.

Pour un historique plus détaillé de cette collection, veuillez vous référer à la page 10 de notre catalogue de septembre 2025 ou à notre e-catalogue dédié sur piguet.com, section ventes passées.

Les lots 3062 et 3063, ainsi que les deux médaillers ayant contenu une partie de cette collection royale (lot 1591A) proviennent également de la collection personnelle de S.A.R. la Princesse Marie Gabrielle de Savoie. Se reporter à la page 276.

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