Pendule d'époque Restauration attribuée à Gérard-Jean Galle (1788-1846), circa 1820, représentant la déesse Minerve (Athéna) en bronze patiné et doré, coiffé d'un casque plumé, portant dans la main droite sa lance et dans la main gauche son bouclier formant cadran en bronze ciselé et doré ou figurent des femmes drapées, les heures sont en chiffres arabes et inscrits dans des cartouches émaillés alternés des signes zodiacaux, base en marbre rouge ornés d'attributs en bronze, 87x27x19 cm
Pièces similaires :
- Christie's Londres, 500 Years : Importante Decorative Arts Europe, 9 décembre 2010, lot n° 317
- Château de Malmaison, conservé dans la sa salle du Conseil
- Palais de Stockholm et illustré dans ; H.Ottomeyer/P.Pröschel, Vergoldete Bronzen, Klinkhardt and Bierman, Munich, P.397, fig. 5.18.12
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- Ministère des affaires étrangères à Paris
Deux pièces en bronze doré son manquante : fibule sur son épaule gauche et le caducée qui était à l'origine sur sa lance
Dorure présentant des usures et quelques manques notamment sur la base et le cimier
Bronze présentant des traces de salissures et d'éclaboussures en surface
Nous ne garantissons pas le fonctionnement du mécanisme de la pendule
Gérard-Jean GALLE
Gérard-Jean Galle (1788-1846) reprend l’atelier de son père, l’illustre bronzier et doreur Claude Galle, en 1813. Ce dernier, principal concurrent de Pierre-Philippe Thomire, avait assis la réputation de l’entreprise familiale en réalisant des commandes prestigieuses de bronzes d’ameublement, dont certaines pour Marie-Antoinette. Le talent de Gérard-Jean Galle fut également reconnu de son temps, il obtint le titre de « fournisseur de sa Majesté », et la maison Galle continua à fournir de prestigieux clients pendant plusieurs années, parmi lesquels le duc de Richelieu et le duc de la Rochefoucauld. Mais la situation économique devint difficile, les commandes se raréfièrent, et la révolution de 1830 précipita la faillite du bronzier.