Mardi 8 Mars, 19h

Saucière tripode d'époque George II en argent, par Elizabeth Godfrey, Londres, 1755. La bordure à décor de godrons, les pieds coquilles en rappel sur les attaches et l'anse volute feuillagée. Gravée d'armoiries, d'un côté avec devise "Leniter sustineo", larg. 17 cm, h. 10,5 cm, 470g Considérée comme la femme orfèvre la plus remarquable de sa génération, Elizabeth Godfrey apprend son métier dans l'atelier de son père, Simon Pantin, un orfèvre huguenot reconnu. De son premier mariage avec Abraham Buteux - un orfèvre français huguenot immigré - date son premier poinçon d'orfèvre en tant que Elizabeth Buteux, probablement à la mort de son mari. Elle gère donc l'atelier de ce dernier en tant que veuve jusqu'à son deuxième mariage avec Benjamin Godfrey, en 1732. Durant cette période elle enregistre un deuxième poinçon en tant qu'Elizabeth Godfrey. Ses pièces étaient prisées pour leur qualité, dans la tradition du savoir-faire des grands orfèvres huguenots. Au nombre de ses nombreux clients se trouvait le Duc de Cumberland et la noblesse anglaise, qui aimaient son travail sophistiqué et l'élégance de ses créations dans le style Rococo.

Lot 245

LOT UPDATE

Estimation

CHF 400 - 600

ADJUGÉ(HORS FRAIS)

CHF 650

DESCRIPTIF

Saucière tripode d'époque George II en argent, par Elizabeth Godfrey, Londres, 1755. La bordure à décor de godrons, les pieds coquilles en rappel sur les attaches et l'anse volute feuillagée. Gravée d'armoiries, d'un côté avec devise "Leniter sustineo", larg. 17 cm, h. 10,5 cm, 470g

Considérée comme la femme orfèvre la plus remarquable de sa génération,
Elizabeth Godfrey apprend son métier dans l'atelier de son père, Simon
Pantin, un orfèvre huguenot reconnu. De son premier mariage avec Abraham
Buteux - un orfèvre français huguenot immigré - date son premier
poinçon d'orfèvre en tant que Elizabeth Buteux, probablement à la mort
de son mari. Elle gère donc l'atelier de ce dernier en tant que veuve
jusqu'à son deuxième mariage avec Benjamin Godfrey, en 1732. Durant
cette période elle enregistre un deuxième poinçon en tant qu'Elizabeth
Godfrey. Ses pièces étaient prisées pour leur qualité, dans la tradition
du savoir-faire des grands orfèvres huguenots. Au nombre de ses
nombreux clients se trouvait le Duc de Cumberland et la noblesse
anglaise, qui aimaient son travail sophistiqué et l'élégance de ses
créations dans le style Rococo.

Complément d’informations

Elizabeth Godfrey

Considérée comme la femme orfèvre la plus remarquable de sa génération, Elizabeth Godfrey apprend son métier dans l’atelier de son père, Simon Pantin, un orfèvre huguenot reconnu. De son premier mariage avec Abraham Buteux - un orfèvre français huguenot immigré - date son premier poinçon d›orfèvre en tant que Elizabeth Buteux, probablement à la mort de son mari. Elle gère donc l’atelier de ce dernier en tant que veuve jusqu’à son deuxième mariage avec Benjamin Godfrey, en 1732. Durant cette période elle enregistre un deuxième poinçon en tant qu’Elizabeth Godfrey. Ses pièces étaient prisées pour leur qualité, dans la tradition du savoir-faire des grands orfèvres huguenots. Au nombre de ses nombreux clients se trouvait le Duc de Cumberland et la noblesse anglaise, qui aimaient son travail sophistiqué et l’élégance de ses créations dans le style Rococo.