[DERAIN (André)]. RABELAIS (François). Les Horribles et espouvantables faictz et prouesses du très renommé Pantagruel Roy des Dipsodes fils de grand géant Gargantua. Paris, Albert Skira, 1943. In-folio relié plein maroquin chocolat à décor mosaïqué d'une composition géométrique en relief de box rouge, blanc et vert, doublures et gardes de daim jaune encadrées d'un filet en box blanc, tranches dorées, couverture et dos conservés, sous chemise en maroquin et bois teinté doublée de daim jaune et sous emboîtage (Reliure signée C. et J.P. Miguet et datée 1991). Ill. de 180 bois originaux en couleurs dessinés et gravés par André Derain dont 1 titre gravé pour la couverture, 1 frontispice, 1 vignette de titre, 22 à pleine page, 16 sur 3/4 de page, 88 in-texte, 34 lettrines et 17 culs-de-lampe. Tirage à 275 ex., tous sur vélin d'Arches et signés par l'artiste, celui-ci n° 199. Magnifique exemplaire de cette célèbre édition illustrée par Derain dans l'esprit rabelaisien
Relieur contemporain
Les lots marqués en vert dans notre catalogue viennent d’une collection particulière suisse, celle de Madame T. L’intérêt de Mme T. pour la reliure s’est éveillé sur le tard, au moment où ses enfants quittaient la maison. Perfectionniste et enthousiaste, elle fréquenta tout d’abord une école privée à Mulhouse dans le but d’acquérir les bases du métier : précision, technique et amour du travail bien fait. Devenue l’amie de Hugo Peller (lots 172, 203 à 207, 212, 232 et 237), l’un des grands relieurs de l’époque, elle perfectionna son art à ses côtés, passant de longues heures studieuses dans sa maison de Soleure. Ramon Gomez Herrera (lots 233 et 247) faisait également partie de son cercle d’amis. Il lui enseigna notamment la façon de sertir les décors.
Lors du « Forum International de la Reliure d’Art » de Monaco en 1988, elle rencontra Marcel Garrigou, président de l’Association de la Reliure d’Art, qui lui demanda de fonder la section suisse de l’ARA (Amis de la Reliure d’Art). Cette association internationale est un organisme de promotion de l’art de la reliure. Outre un« Forum » de rencontre organisé tous les deux ans, elle met sur pied différentes manifestions (expositions, concours, salons) visant à tisser des liens entre grands relieurs contemporains. Mme T. y fit notamment la connaissance d’Alain Taral (lot 179), « échangeant » même avec lui des reliures destinées à des ouvrages similaires.
Certaines reliures des ouvrages de sa collection s’inspirent de celles du couple Colette et Jean-Paul Miguet (lots 197, 211 et 224) dont elle admirait le travail et la technique. Ses cuirs de prédilection sont le maroquin et le buffle, ce dernier étant considéré comme une matière apte à sublimer les couleurs tout en révélant des grains différents.
Les relieurs du XIXe siècle ont également attiré son attention durant sa carrière et on trouve dans sa collection des reliures de Bozérian le Jeune (lot 159) et Marius Michel (lot 160, 166, 183, 245).
Mme T. a participé à de nombreux concours et expositions où ses œuvres ont souvent reçu des prix, comme par exemple le « Prix Paul Bonet » à Ascona. Ses reliures font partie de collections de plusieurs musées au Canada, au Luxembourg et en Italie.
Les lots marqués en vert dans notre catalogue viennent d’une collection particulière suisse, celle de Madame T. L’intérêt de Mme T. pour la reliure s’est éveillé sur le tard, au moment où ses enfants quittaient la maison. Perfectionniste et enthousiaste, elle fréquenta tout d’abord une école privée à Mulhouse dans le but d’acquérir les bases du métier : précision, technique et amour du travail bien fait. Devenue l’amie de Hugo Peller (lots 172, 203 à 207, 212, 232 et 237), l’un des grands relieurs de l’époque, elle perfectionna son art à ses côtés, passant de longues heures studieuses dans sa maison de Soleure. Ramon Gomez Herrera (lots 233 et 247) faisait également partie de son cercle d’amis. Il lui enseigna notamment la façon de sertir les décors.
Lors du « Forum International de la Reliure d’Art » de Monaco en 1988, elle rencontra Marcel Garrigou, président de l’Association de la Reliure d’Art, qui lui demanda de fonder la section suisse de l’ARA (Amis de la Reliure d’Art). Cette association internationale est un organisme de promotion de l’art de la reliure. Outre un« Forum » de rencontre organisé tous les deux ans, elle met sur pied différentes manifestions (expositions, concours, salons) visant à tisser des liens entre grands relieurs contemporains. Mme T. y fit notamment la connaissance d’Alain Taral (lot 179), « échangeant » même avec lui des reliures destinées à des ouvrages similaires.
Certaines reliures des ouvrages de sa collection s’inspirent de celles du couple Colette et Jean-Paul Miguet (lots 197, 211 et 224) dont elle admirait le travail et la technique. Ses cuirs de prédilection sont le maroquin et le buffle, ce dernier étant considéré comme une matière apte à sublimer les couleurs tout en révélant des grains différents.
Les relieurs du XIXe siècle ont également attiré son attention durant sa carrière et on trouve dans sa collection des reliures de Bozérian le Jeune (lot 159) et Marius Michel (lot 160, 166, 183, 245).
Mme T. a participé à de nombreux concours et expositions où ses œuvres ont souvent reçu des prix, comme par exemple le « Prix Paul Bonet » à Ascona. Ses reliures font partie de collections de plusieurs musées au Canada, au Luxembourg et en Italie.