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CHF 700-900.-
CHF 480.-
ANDRE GIDE (1869-1951), 6 lettres et 1 carte postale autographes signées, format in-12 à in-4, adressées à Guglielmo degli Alberti à Turin, entre 1923 et 1927.
On joint 1 reproduction de portrait d'André Gide par Ch. Henry ainsi que plusieurs brouillons de lettres d'Alberti à André Gide de la même époque.
La relation épistolaire entre les 2 hommes semble avoir commencé en 1923, alors que le Comte degli Alberti n'a que 23 ans. Gide s'adresse à lui au début par "Cher Monsieur", puis devient plus familier: "Mon cher Alberti". L'écrivain français s'excuse souvent de son silence répété, dû à son travail. En janvier 1924, il écrit: "Ni oubli, ni indifférence, ni froideur... mais travail=silence. Je me suis plongé dans l'élaboration d'un livre plus important que tous ceux que j'ai écrit jusqu'à ce jour et qui exige de moi la plus grande contention d'esprit." Il évoque aussi ces projets de voyage: "Je pensais partir au commencement de ce mois pour un aventureux voyage au Congo". La dernière lettre que nous avons date de janvier 1927: "Vous êtes un ami de m'écrire ainsi... J'emporte avec moi votre Oreste dans le midi. Je suis extrêmement fatigué - incapable aujourd'hui de vous écrire mieux et davantage. Mais croyez à mon affection bien fidèle"
On joint 1 reproduction de portrait d'André Gide par Ch. Henry ainsi que plusieurs brouillons de lettres d'Alberti à André Gide de la même époque.
La relation épistolaire entre les 2 hommes semble avoir commencé en 1923, alors que le Comte degli Alberti n'a que 23 ans. Gide s'adresse à lui au début par "Cher Monsieur", puis devient plus familier: "Mon cher Alberti". L'écrivain français s'excuse souvent de son silence répété, dû à son travail. En janvier 1924, il écrit: "Ni oubli, ni indifférence, ni froideur... mais travail=silence. Je me suis plongé dans l'élaboration d'un livre plus important que tous ceux que j'ai écrit jusqu'à ce jour et qui exige de moi la plus grande contention d'esprit." Il évoque aussi ces projets de voyage: "Je pensais partir au commencement de ce mois pour un aventureux voyage au Congo". La dernière lettre que nous avons date de janvier 1927: "Vous êtes un ami de m'écrire ainsi... J'emporte avec moi votre Oreste dans le midi. Je suis extrêmement fatigué - incapable aujourd'hui de vous écrire mieux et davantage. Mais croyez à mon affection bien fidèle"